
En écrivant ce texte, je me rends compte qu'il a une dimension "intime" incompatible avec le caractère "public" de mon blog. Réfléchissons : Si je pouvais expliquer oralement à mes amis ou aux membres de ma famille, ce qui s'est passé lundi dans mon corps, je n'hésiterais pas à donner ces détails dont leur curiosité amicale et bienveillante pourrait s'aviser. Détails qui, d'ailleurs n'ont pas grand chose d'intime à vrai dire : tout est exposé sur internet. Mais le "public" me dira-t-on ? Dans ce "public" il y a les gens qui tombent par hasard sur mon blog et qui ne me connaissent pas du tout : de vrais inconnus. Pour eux, l'intime tombe dans le vide. Il n'est pas utile d'en faire état. Mais il y a aussi les gens que je ne connais que vaguement et qui, sans doute, ne sont pas vraiment intéressés par de tels détails. Dans ce cas, ils peuvent passer outre, tout en m'accusant d'exhibitionisme. Encore que, ils remarqueront quand même que mon langage reste très "correct" pour parler de ces choses.
Dernier ajout avant de passer la main au 9 février : il me restait quelques pages de Congo à lire avant d'aller à l'hôpital. J'ai lu ce dernier chapitre qui traite des Congolais en Chine à Gwangzu et de ce rapprochement improbable entre le raffinement kitsh de la Chine et la négritude affolante et chaotique du Congo. Ce livre est sublime et je le conseille vivement, pas seulement à ceux qui aiment le Congo — je me souviens de cette passion qui me paraissait si étrange chez mon frère Louis-Marie qui a passé plusieurs années au fin fond de ce pays fantastique et fantasmatique— mais à toutes les personnes intéressées par les "bons" livres, ceux qui vous donnent de la richesse intérieure.
Dernier ajout avant de passer la main au 9 février : il me restait quelques pages de Congo à lire avant d'aller à l'hôpital. J'ai lu ce dernier chapitre qui traite des Congolais en Chine à Gwangzu et de ce rapprochement improbable entre le raffinement kitsh de la Chine et la négritude affolante et chaotique du Congo. Ce livre est sublime et je le conseille vivement, pas seulement à ceux qui aiment le Congo — je me souviens de cette passion qui me paraissait si étrange chez mon frère Louis-Marie qui a passé plusieurs années au fin fond de ce pays fantastique et fantasmatique— mais à toutes les personnes intéressées par les "bons" livres, ceux qui vous donnent de la richesse intérieure.
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