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dimanche 25 février 2018

Trocmé

Il est presque trois heures du matin et je sors d'un rêve qui risque d'engendrer encore une insomnie si je ne m'en débarrasse pas. Je participais à une réunion qui devait mettre au point les derniers détails de notre intervention à l'ESOF de Toulouse, le Forum européen des sciences qui doit se dérouler en juillet prochain. En fait, cette réunion me plongeait dans l'ennui le plus profond et j'étais en train de m'endormir quand, brusquement, je me réveille pour dire que j'étais en train de rédiger une contre-proposition sous la forme d'un dialogue minimaliste se déroulant dans le compartiment d'un train en direction de Toulouse, justement. Le chairman de ce meeting, curieusement, était Etienne Trocmé, ancien président de l'Université des Sciences Humaines de Strasbourg dont l'air sévère m'avait toujours impressionné à l'époque. C'était un protestant austère et méfiant, ancien résistant, qui me disait (dans mon rêve, évidemment) : "D'accord, d'accord. Vous êtes en train de rédiger votre texte mais n'oubliez pas qu'il nous le faut pour lundi, dernier délai." Je réponds : "OK ! Vous l'aurez lundi. J'ai déjà quatre pages. Je peux facilement en écrire quatre de plus d'ici lundi. Cela vous va ?" Trocmé prend un air sceptique mais me donne son accord. Ouf ! 
L'apparition de la figure de Trocmé ici est évidente car, au cours de cette réunion, il s'agissait bien de "troquer" un texte contre un autre. 
Une expression anglaise insiste pour s'introduire dans mon texte, celui que je suis effectivement en train de rédiger, en liaison avec le sigle de ManPower inspiré par le dessin de Léonard de Vinci que j'ai commenté récemment dans ce blog : ... this naked man, flapping his arms as if to fly out of his placentary bulb !

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