Après Offutt, j'ai lu un roman de Tess Sharpe, une auteure américaine née dans le nord de la Californie. Il s'agit d'un roman noir qui raconte comment une famille s'est arrogée le droit de faire la loi sur un territoire. Mon territoire est surtout l'histoire d'une relation entre un père dur et cruel et sa fille, Harley, comment il la façonne pour qu'elle lui ressemble, et comment, finalement, elle échappera à son emprise. Roman qui m'a été conseillé et envoyé par Eric H. Passionnant bien qu'un peu répétitif dans la manière dont le récit progresse par étapes, narrativement très semblables les unes aux autres.
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L'un des grands bénéfices médiatiques du Coronavirus est qu'il a supplanté très largement le nom de Trump dans les informations d'actualité. Trump est relégué dans des pages subalternes et c'est ce qui peut lui arriver de pire en ce qui le concerne, et de mieux en ce qui nous concerne. Donc, bravo à ce noble petit être qui nous débarrasse des turpitudes tweetées du matin au soir par le président américain.
Je ne peux m'empêcher de répondre, car le coronavirus en tout cas en France, est le révélateur d'une indécence politique et managériale terrifiante qui s'étale jour après jours dans les médias. Non seulement il y a toutes les victimes, et les conséquences énormes de la maladie sur les plus pauvres et les plus exposés, mais il y a en plus l'effroi face à ceux qui ont les rênes du pouvoir et des médias.
RépondreSupprimerOui ! le coronavirus est un révélateur. Je crois que beaucoup de gens s'en rendent compte. Cela me donne de l'espoir.
SupprimerMais ça fait longtemps qu'énormément de personnes se rendent compte que ça ne va pas du tout, se mobilisent continuellement. Elles subissent indifférence et répressions diverses (la violence policière). Je ne vois pas du tout trop ce qui donne de l'espoir à part dans des visions très abstraites d'une sorte de conversion humaniste des décideurs, dont justement la période actuelle montre qu'elle n'a pas lieu. Ce n'est pas parce que beaucoup de personnes se rendent compte que tout tient sur le care, le souci des autres, qu'elles ne seront pas réprimées demain si elles souhaitent transformer les priorités. La stupidité politique provoque des situations catastrophiques, ça détruit des vies très concrètement jour après jour, ça fait il est vrai monter la colère, mais nous allons être privés de nos libertés ce qui va beaucoup plus difficile la mobilisation et la désobéissance, nécessitera beaucoup plus de courage, et je crains que ce ne soient toujours les mêmes qui soient encore en première ligne quand il faudra ce courage.
SupprimerL'espoir que j'évoquais n'est pas du tout lié à "une sorte de conversion humaniste des décideurs" mais bien plutôt à une prise de conscience plus générale des impasses dans lesquelles notre belle civilisation nous fourvoye. Mais il est bien possible que je me trompe évidemment. Je crois que personne ne peut vraiment savoir ce que sera l'après.
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