Hier nous sommes allés rejoindre Richard au "couvent" qui a été réaménagé en hôtel de luxe par un riche Potugais et dont s'occupe une amie de Richard. C'était très agréable de se retrouver dans la campagne. Nous avons ramené un grand panier d'oranges et de citrons ainsi qu'une belle brassée d'épinards dont j'ai fait une soupe aujourd'hui, avec carottes et courgettes. Richard m'a rendu le livre de Jacques Lusseyran que je lui avais prêté et je me suis aussitôt mis à le relire. Lecture passionnée de ce texte merveilleux. Il faudrait peut-être que je lise les autres textes de Lusseyran. Ils ne sont pas nombreux mais cela vaut peut-être le coup.
Hier soir nous nous sommes de nouveau réunis en famille grâce à Zoom. Je disais que ce à quoi je pourrais renoncer après le confinement, c'est à penser au futur. J'étais en fait très influencé par une page de Marc-Aurèle que j'avais lue deux jours aupravant. Il disait (en substance) qu'il fallait accorder toute son attention au présent. L'avenir n'existe pas, pas plus que le passé. Bien sûr autant l'un que l'autre sollicitent notre imagination qui remplit ces deux vides de toutes sortes de rêves, de souvenirs et de fantasmes. Mais seul le présent nous appartient vraiment. C'est pour cela qu'il faut lui consacrer toute notre attention.
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