Je rêvais que je dormais. Mon sommeil était agité. Je remuais dans mon lit pour bien ajuster l’oreiller qui s’échappait constamment. Mon lit était un matelas un peu dur situé dans l’un des coins d’une grande salle. À l’autre bout, Isabel était assise en train de tricoter. Il y avait un autre personnage, un homme qui s’appelait Anne, très fin, assis immobile sur un banc assez près de mon lit. Il m’observait sans en avoir l’air. Sur les murs, il y avait des inscriptions dans une langue que je ne connaissais pas. J’essayais pourtant de déchiffrer cette écriture étrange dont les caractères étaient comme en relief par rapport à la surface du mur.
Hier à midi, j'ai déjeuné avec Irène à Duppigheim, chez un de ses amis restaurateur, très charmant. Nous avons beaucoup parlé et elle m'a vivement conseillé de m'intéresser à mes rêves avec quelqu'un d'autre qui pourrait m'aider à en saisir le sens. Le rêve que j'ai fait cette nuit semble montrer que j'ai entendu sa suggestion. Et hier soir, j'ai dîné chez Célia. Hendrik avait préparé un poulet Colombo cuisiné sur la base d'une recette d'Isabel. C'était très bon. Julien venait d'arriver de Londres et terminait un essai sur le néomarxisme. Je lui ai demandé de m'envoyer son essai mais je n'ai toujours rien reçu.
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