Aujourd'hui, il pleut. Pedro et Lucia, nos amis, venaient de revenir de Rio et nous sommes allés déjeuner à l'Imperio où nous avons tous pris du filet de bœuf au café, la spécialité de ce grand restaurant qui, dans le temps, était un cinéma. La discussion que nous avons eue pendant le repas était cordiale, sereine et agréable. De retour à la maison j'ai fini le roman De la forêt, entamé il y a environ huit jours. Je savais que je le lirais lentement et entretemps j'ai terminé d'écrire le texte de mon intervention aux journées consacrées à Andrée Tabouret-Keller. Ce roman m'a charmé. Il décrit avec beaucoup de talent la vie de ces gangotas qui défrichent la forêt, parcelle par parcelle, pour se nourrir de presque rien. Il ne s'agit même pas de pauvreté. Ces gens n'ont rien et survivent au jour le jour dans des conditions qui nous paraissent terribles. Pourtant, il y a de la joie chez eux, à la moindre occasion de se réjouir. En tout cas merci Pauline pour ce beau livre.
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