Cette fois, j'en tiens un, avec plusieurs images :
... en attendant, je suis monté dans l'avion en partance pour l'Inde... mais il ne s'agit que d'un aller et retour — l'avion a atterri (en Inde) et j'ai demandé au personnel si je pouvais rester dans l'avion puisque je repartais immédiatement. Deux de mes soeurs sont avec moi, elles me demandent d'aller leur chercher une bière ce que je fais volontiers. Je demande trois bières, deux d'une certaine sorte et une (pour moi-même) moins ordinaire mais qui fait rire la personne qui me sert. Ensuite je retourne à la table, une table ronde où il y a des amis... nous sommes toujours à l'intérieur de l'avion qui a plutôt l'air d'un intérieur de bateau, en fait. Ensuite quelqu'un, l'un des chefs du groupe, vient vers moi, avec un autre (un sous-chef sans doute !) pour me demander de lire à haute voix la déclaration qu'ils avaient écrite. Cette déclaration cependant, ils l'ont écrite —on devrait dire gravée— sur un bout de tuyauterie blanche, en plastique, ce qui rend la lecture assez difficile car ce bout de tuyauterie fait un coude... bref... Ce que je lis ressemble à un passage de l'Odyssée. Je crois qu'à un moment donné, l'équipage applaudit.
Il me semble clair que ce bout de tuyauterie ne peut guère faire référence à autre chose qu'à ma propre tuyauterie, affectée à l'heure actuelle, par Dudule.
[Bon ! il faut que j'aille prendre ma douche et je n'ai pas le temps de poursuivre mes associations mais, c'est très riche. J'y reviendrai un peu plus tard sans doute, après avoir été écouté Z. sur la folie en Inde notamment. Il parle à 10h aujourd'hui au Centre de Philosophie des Sciences de l'Université de Lisbonne.]
Une autre association s'impose dans ce rêve. Le blanc, c'est la couleur des poumons et la tuyauterie, ce sont les intestins. Le rêve me rappelle donc le lien entre intestins et poumons. Or j'avais fait ce lien quand, ayant brusquement changé de diète pour adopter un régime sans résidus, ma toux pendant la nuit s'est beaucoup atténuée. l'Odyssée, c'est ce que lit actuellement Charlotte en classe de français.
L'Inde, c'est ce dont Z. parlait aujourd'hui, en évoquant le fait que la folie en Inde est très commune, très intégrée dans le paysage humain de cet immense pays. On n'y enferme pas les fous. On les laisse vivre leur folie. Dans sa communication, Z. nous rappelle le travail de Franco Basaglia, ce psychiâtre italien qui a inspiré la libération des fous en Italie, leur sortie des asiles où ils étaient encore enfermés il y a une trentaine d'années. Après la communication de Z., il y a eu celle de Nuno Nabais, sur les conceptions deleuziennes de la folie. Passionnant !
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