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samedi 29 juin 2013

Tripes

Encore une nuit difficile avec beaucoup de réveils et une diarrhée très acide et douloureuse. Pourtant j'ai suivi les recommandations de cette jolie nutritionniste que j'ai rencontrée à l'Hôpital Santa Maria, jeudi dernier. Sauf que, hier, je n'ai pratiquement rien mangé. Le soir nous sommes allés au restaurant où j'ai commandé un bar grillé —un peu trop grillé d'ailleurs— faisant partie des choses permises. Mais même avec les choses permises, mes tripes rechignent à fonctionner normalement.

J'aurai encore un traitement lundi à 19h. Le dernier. Après quoi, la médecine me laissera tranquille pendant un certain temps. Tranquille ? c'est beaucoup dire. Les effets de son passage dans, à travers, sur mon corps mettront quelques mois, semble-t-il, pour s'atténuer sans jamais disparaître complètement.

4 commentaires:

  1. Alors, en attendant le dernier traitement de lundi, et en espérant que tu sois ensuite tranquille bien longtemps, voici une pensée détachée extraite d'Esprit de Diderot, choix de citations :

    En général, les eaux sont le dernier conseil de la médecine poussée à bout. On compte plus sur le voyage que sur le remède. À cette occasion, je vous dirai qu’un Anglais hypocondriaque s’adressa au docteur Mead, homme d’esprit et célèbre médecin de son pays. Le docteur lui dit : « Je ne puis rien pour vous, et le seul homme capable de vous soulager est bien loin. — Où est-il ? — À Moscou ». Le malade part pour Moscou ; mais il était précédé d’une lettre du docteur Mead. Arrivé à Moscou, on lui apprend que l’homme qu’il cherchait s’en était allé à Rome. Le malade part pour Rome, d’où on l’envoie à Paris, d’où on l’envoie à Vienne, d’où on l’envoie je ne sais où, d’où on l’envoie à Londres où il arrive guéri. Les eaux les plus éloignées sont les plus salutaires, et le meilleur des médecins est celui après lequel on court et qu’on ne trouve point.
    Diderot, Voyage à Bourbonne et à Langres

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    1. Merci Laurent de la fidélité de ton soutien. Je ressens vivement ces messages qui me viennent d'horizons très différents. Cela m'aide effectivement à supporter les difficultés du traitement. Et quand l'humour s'en mêle, c'est encore mieux.

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  2. Sympa !
    Quel délice ces citations que tu nous offres, Laurent. Merci.
    J'espère donc - même si Baudouin n'est pas vraiment hypocondriaque - que le voyage que nous ferons pendant un mois en France pour aller voir nos amis un peu partout et l'eau qu'il y boira, lui feront le plus grand bien.

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