Un ciel blanc ce matin, comme du métal, et un froid humide et désagréable dans un appartement pas chauffé. Brrrrrrr !
Les réactions du monde musulman, attisées par des hommes politiques qui voient sans doute dans leur soutien aux manifestations une belle occasion de redorer leur popularité défaillante, ne sont pas rassurantes. Par contre j'ai beaucoup aimé l'édito du Monde des livres, dont je conseille la lecture à tout le monde. Ce qui est important, c'est la pluralité des livres par opposition à un monde qui se définit de la référence à un seul livre : que ce soit la Bible ou le Coran. Ne lire qu'un seul livre, c'est forcément le lire mal. Mieux vaut sans doute, alors, ne pas lire du tout. On peut aussi le lire et le relire. Alors, chaque fois, il s'agira d'un nouveau livre. C'est ainsi qu'on peut également apprendre qu'il y a une infinité de livres dans chaque livre, pour peu que l'on veuille bien s'attacher à la découvrir et à se découvrir soi-même en même temps.
J'ai eu du mal à trouver le titre de cette demi-page. En fait, j'aurais pu créer un néologisme : "les méfaits de l'exclusuivisme littéral". Le mot n'est pas vraiment beau, mais, sans vouloir donner dans une sorte d'exclusuivisme platonicien (cf le Cratyle), ce qu'il désigne ne l'est pas non plus.
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