Cette nuit, en rêve, j'ai eu la visite de Guy Ourisson. Cela m'a fait plaisir. Nous avons discuté très sereinement. Après, il y a eu d'autres rêves ce qui fait que je ne me souviens plus des détails du rêve avec Guy. Je me souviens cependant du personnage principal de ces autres rêves : mon père. C'est quand même étonnant de s'apercevoir à quel point nos parents ne nous lâchent pas, même après leur mort. Je n'irai pas jusqu'à envier le statut d'orphelin, non. Mais mon père (biologique, enfin... très probablement !) sera toujours mon père. Pareil pour ma mère et (allons-y, tant qu'on y est) mes cinq frères et mes trois soeurs. Est-ce que le compte y est ? Non ! Pas encore puisqu'il y a les grands parents, les arrière grands parents, etc... jusqu'à ceux qui se perdent dans la nuit des temps et que, dieu merci, je ne connaitrai sans doute jamais et dont, jamais, je ne pourrai rêver.
En relisant ce que j'ai écrit ce matin, je me rends compte que la visite de Guy Ourisson était un prélude, une annonce des autres rêves car je l'ai considéré longtemps comme mon père spirituel. J'étais son vilain petit canard parmi tous ses enfants chimistes. Ce qui ne veut pas dire que je me prends aujourd'hui pour un cygne, loin de là. D'ailleurs les cygnes sont des animaux très antipathiques. Ils ne sont bons qu'à nager doucement sur des lacs en regardant (fièrement, évidemment — la fierté de la bêtise) des barques d'amoureux se balancer en faisant quelques clapotis.
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