On n'y échappe pas. Je n'ai jamais reçu autant de vœux pour mon anniversaire qu'hier. Grâce à Facebook comme beaucoup me l'ont dit. Bon ! Cela n'arrive qu'une fois par an. Mais, pour quelqu'un comme moi qui n'utilise pas ce réseau social, cela reste étonnant. Et certains amis, tout comme mes enfants ou mes frères et sœurs, n'ont pas eu besoin de Facebook pour m'écrire ou me contacter sur Skype. C'est rassurant.
Hier j'ai lu sur mon kindle un petit ouvrage intéressant de Gerald Bronner, La Planète des hommes. L'auteur passe en revue les fantasmes de fin du monde qui se multiplient dans les médias, donnant au pessimisme ambiant une résonance particulière. Il compare cette paranoïa à la manière dont, en 1900, on imaginait l'an 2000. C'est vraiment drôle. Les hommes à ce moment-là étaient plus optimistes qu'aujourd'hui. Ils imaginaient le ciel encombré d'engins volants de toutes sortes dont certains pouvaient vous débarquer chez vous en s'amarrant à votre balcon. Bien sûr, de larges colonies s'étaient développées sur Mars où on allait faire du ski en été tandis que Venus nous accueillait avec de douces chaleurs en hiver. Les repas consistaient à prendre deux ou trois pilules particulièrement nourrissantes et je suppose qu'en l'an 2000, les hommes vivaient jusqu'à 150 ans. Heureusement que nous n'en sommes pas là et qu'hier soir, pour mon 74e anniversaire, j'ai pu déguster cette délicieuse sole toute fraîche accompagnée d'un vin blanc du Douro parfaitement adapté. Avec, pour finir, un gâteau délicieux. C'était parfait. Merci Isabel.
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