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lundi 22 février 2016

Maths

Hier soir, sur Arte, il y avait un documentaire sur les maths : Comment j'ai détesté les maths d'Olivier Peyon avec Cédric Villani, Jean Dhombres, Jean-Pierre Bourguignon, etc. J'ai trouvé ce film très superficiel et tombant dans beaucoup des travers de la vulgarisation scientifique. Par exemple, on montre des tableaux noirs (ou verts) couverts de formules mathématiques, dont on ne dit rien, pas plus qu'on ne dit quoique ce soit sur l'écriture mathématique. Alors que c'est bien là que ça se passe : à la surface d'un tableau ou d'une feuille de papier, non ? Bref c'est un film qui ne fait qu'épaissir ce qu'il y a de mystérieux dans cette passion qui habite certaines personnes. On évoque les banques et les "produits" financiers, ces formules que les mathématiciens inventent pour diminuer les risques dans le cadre de spéculations financières. Mais cela va trop vite. On pouvait espérer qu'un film sur les mathématiques nous ferait comprendre quelque chose... Mais non, rien. On est soit dans l'amour des mathématiques soit dans leur détestation complète comme la grande majorité des élèves ordinaires. Cedric Villani se promène dans — sur ? — les images avec beaucoup de grâce et d'élégance. Dhombres est manifestement très content d'être dans le film.

L'après-midi, nous sommes allés voir une exposition d'oeuvres de Robert et Sonia Delaunay à la Fondation Gulbenkian. Sonia et Robert Delaunay ont passé deux années au Portugal et y ont laissé des traces auprès de certains peintres portugais. Ce n'est pas une peinture que j'apprécie énormément mais c'est vrai qu'elle exige un temps de contemplation assez long pour "percevoir" où veut nous emmener l'auteur du tableau. D'ailleurs juste avant le film sur les maths, il y avait une émission sur le peintre Fromanger, qui fait saigner le rouge des drapeaux. Les drapeaux saignent mais ne meurent pas. Malheureusement.

Enfin, j'apprends que Boris Johnson, le maire de Londres, s'est prononcé pour le Brexit. Sans doute une manoeuvre politicienne pour prendre la place de David Cameron à la tête du gouvernement. Il n'est pas impossible que ça ne réussisse pas. Quant à Evo Morales, les sondages le considèrent comme perdant la possibilité de briguer un troisième mandat. Mais rien n'est joué et l'on peut avoir des surprises.

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