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mardi 23 février 2016

Lucrèce

Je suis allé écouter David Webb hier à l'Université de Lisbonne au Centre de Philosophie des Sciences. Il concluait un petit colloque international sur l'atomisme, notamment. L'intervention de David a été magnifique : une interprétation de Lucrèce inspirée par Michel Serres et qui soulignait les parentés entre Lucrèce et Lee Smolin. Du moins c'est le nom que j'ai compris à partir de la référence à la théorie des cordes que David a évoquée. J'ai lu Rien ne va plus en physique de Lee Smolin, il y a quelques années. Cela m'a donné envie de relire certains passages et de les comparer avec le De rerum natura de Lucrèce. Mais je ne m'aventurerai dans ces eaux-là qu'après avoir terminé mes tâches actuelles en liaison avec Luxembourg.

Petite remarque sur ce blog : quand je vois que certaines pages anciennes (datant de deux ou trois ans) de ce blog ont été consultées, il m'arrive d'aller les relire moi aussi — et, généralement, de supprimer l'affichage de la date puisque celle-ci est indiquée par le logiciel lui-même—. Ceci dit, je tombe, assez souvent, il faut le dire, sur des récits de rêve, ceux que mes enfants, Fabien et Célia, n'aiment pas trop voir figurer dans mes messages. Mais, ces relectures m'étonnent dans la mesure où, quand je relis ces rêves, souvent très anciens, je revis les émotions qui accompagnaient leur mise en récit et qui étaient, apparemment, celles que le rêve lui-même pouvait avoir suscitées. Dès les premiers mots, je revois certaines images de ces rêves, je revis les sensations vécues en les rêvant. Je trouve cela assez étrange. N'oublie-t-on pas nos rêves ? Surtout ceux qui, par leur absurdité, devraient s'effacer rapidement ?

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