Après la conférence, je suis allé serrer la main de David. Il me dit qu'il avait plus ou moins compris que c'était moi qui lui avais posé la deuxième question au moment du débat. Ma question portait sur la manière dont, selon lui, l'éducation pouvait éventuellement intégrer son message d'un renouvellement de l'oralité. A l'école, la première chose que l'on apprend c'est lire et écrire. Or, d'après son livre, et d'après ce qu'il nous disait hier, c'est bien cette écriture qui nous a rendus inattentifs au monde qui nous entoure. Sa réponse a été de nous faire retrouver le goût de l'oral en apprenant à raconter des histoires. Non pas : lire des histoires dans des livres, mais bien : raconter, dans une situation de face à face avec celui qui écoute.
Ce matin, avant d'aller chercher Joëlle à l'aéroport, j'ai lu un article du Guardian sur Shakespeare. Un article très intéressant qui me donne envie de suivre les traces de Patrick Harsch, un enseignant du lycée Ermesinde, passionné par Shakespeare et qui sait faire partager sa passion. On pourra trouver l'article à cette adresse :
http://www.theguardian.com/culture/2016/apr/20/shakespeare-thinking-philosophy-jonanthan-bate?utm_source=esp&utm_medium=Email&utm_campaign=GU+Today+main+NEW+H&utm_term=168211&subid=13292981&CMP=EMCNEWEML6619I2
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