...de son prénom, Lamberto. C'est l'auteur du livre que m'a recommandé Guy et que je n'ai pas encore pu commander : John Florio, The Man Who Was Shakespeare. Cet "antistratfordien" convaincant apporte des arguments qui font mouche dans la querelle actuelle sur l'identité de ce monument britannique de la littérature mondiale : William Shakespeare. La célébration du 400e anniversaire de sa mort ne doit pas empêcher le déroulement de cette dispute passionnante entre les deux partis. Du côté des "stratfordiens", j'avais entendu récemment les arguments que Patrick Harsch avait repris de Hildegard Hammerschmidt-Hummel, une Autrichienne qui a fait une enquête approfondie sur les voyages de Shakespeare, notamment en France, à proximité de Dieppe, où l'on retrouve ses traces. Cette Autrichienne fait de Shakespeare un catholique soucieux de sa propre sécurité dans une Angleterre encore très secouée par les conflits religieux. Hildegard a publié plusieurs ouvrages sur la question et Patrick Harsch présentait ses arguments de manière très convaincante également. Tout en reconnaissant qu'elle est largement ignorée par les spécialistes anglais de Shakespeare. Tout comme Tassinari, cet Italien qui veut nous faire croire que c'est un fils d'émigré italien en Angleterre qui a écrit tous les chefs d'œuvre qui sont repris actuellement un peu partout dans le monde pour célébrer cette commémoration du héros de la littérature de tous les temps. Il s'agit là d'une affaire délicate et qui ne manque pas de rebondissements imprévus. A suivre donc. J'y reviendrai sûrement quand j'aurai lu les 400 pages du livre de Lamberto Tassinari. Mais l'aperçu qu'on en reçoit en "googlant" son nom sur internet stimule fortement une curiosité mise en alerte par Patrick Harsch et Guy. Je les remercie très chaleureusement tous les deux.
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