Les résultats d'hier au Wisconsin sont encourageants : défaite assez cuisante de Trump chez les républicains et victoire intéressante de Sanders pour les démocrates. Prochaine étape : New York, le 19 avril prochain.
Et le temps est au beau à Lisbonne : ce matin le ciel était bleu, bleu, bleu comme un "ciel de Provence". Cette bribe de chanson de Marcel Amont me revient spontanément devant le ciel de Lisbonne. Mais depuis que j'ai commencé cette page, quelques traînées blanches sont apparues tout en haut du ciel, comme pour me rappeler qu'à l'intérieur du cadre de ma fenêtre, il s'agit d'un tableau.
Hier, avant de m'endormir, j'ai relu quelques pages de L'Arrière-pays de Yves Bonnefoy et, à nouveau, je me suis senti interpellé par la syntaxe de ses phrases. Une syntaxe créative, qui invente de nouveaux tracés de langue, surprenants quant à la place qu'ils donnent aux mots. Et pourtant c'est un auteur que je connais mal. Il faudra que je raccommode cette méconnaissance. Voici une phrase, parmi bien d'autres, tirée de L'arrière-pays : "... c'est dans la durée qui se brise que se délivre parfois une saveur d'éternel." (p.55)
Panama Papers ? Le premier ministre islandais est tombé. Il en fallait bien un. L'opinion publique des centaines de pays impliqués va-t-elle se satisfaire de cette chute pour n'en plus parler ? Possible.
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