En triant mes archives en vue de notre déménagement, je tombe sur ce poème écrit vraisemblablement à la fin des années 60, et qui, d'ailleurs a été mis en musique, je crois, par Paul Guérin :
Sur son vaste abdomen
Méditerranéen
Je bourdonne en pollen
Elle répond en sable fin
Quelque chose d'émouvant
Les sables sont mouvants
Dans ses yeux grands ouverts
Où s'égraine à rebours
Le chapelet de hier
Elle répond ; "Mon amour"
Un peu trop gentiment
Les sables sont mouvants
Elle a repris ses signes
Elle a repris ses mains
Dans le creux de leurs lignes
Je me mêle au destin
Elle dort en souriant
Les sables sont mouvants
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