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jeudi 6 juillet 2017

Quatre

Tout nu dans le foin
Avec ma soeur à neuf ans
Un inceste ? Presque


Nous étions quatre à déjeuner hier au Jaguar : Philippe, Fred, Fernando et moi-même, dans une joyeuse ambiance littéraire, politique, philosophique, etc. Nous prenons rendez-vous pour renouveler de tels moments à un rythme régulier :  tous les trimestres, disait Philippe ; tous les mois peut-être, disais-je. Rendez-vous pris pour septembre en tout cas.

* * * 

Avant le déjeuner, nous nous sommes retrouvés dans la Nouvelle Librairie Française. J'ai acheté, de Richard Brautigan, Pourquoi les poètes inconnus restent inconnus, Edition bilingue le Castor astral, 2003 et 2016 pour la traduction et l'édition française. Je me suis quand même interrogé sur le titre français. En anglais c'était The Edna Webster Collection of Undiscovered Writings. J'ai bien aimé les poèmes très dépouillés que nous offre cet auteur qui s'est suicidé en 1984, à 49 ans. En voici un :

a woman's eye

The pure blue ocean
of
your eyes 
rises and falls gently,
rises and falls gently,
and washes
nice things
up onto the beaches
of
my soul.

(Question:
       Is
this poem
as beautiful
as two five dollar bills
rubbing together?)

* * *

Sasha est partie pour Toulouse où elle fera connaissance avec Antonio et Jean-Christophe Goddard, les deux personnes qui auraient voulu qu'elle obtienne un contrat doctoral pour pouvoir faire sa thèse sur le chamanisme dans le Nord-Est de l'Amérique du Sud. Elle reviendra avec sa propre voiture pour pouvoir bouger plus facilement à Lisbonne. 

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