Visages du ciel
En pleurs, barbus, blancs ou vides
Parsemés de rides
Que leurs creusent les avions
En sillonnant l'horizon
Que leurs creusent les avions
En sillonnant l'horizon
Notre abonnement wifi doit en principe s'éteindre dans notre appartement aujourd'hui, pour reprendre aussitôt dans notre nouvel appartement. Pour le moment, ça marche encore. Bientôt je n'aurai plus cette vue sur le ciel qui a si vivement marqué mon inspiration dans ce blog. A la place du ciel, il y aura un arbre, un peuplier pour être plus précis, qui j'espère saura guider mes prochains élans poétiques. Là, je vois les antennes osciller sous la poussée du vent tandis que les nuages, immensément floconeux, semblent ne pas bouger. Pendant que je déplacerai toutes ces choses hors de leurs trous que la quotidienneté leur a ménagés pendant 6 ans, j'essaierai de penser à mon haïku habituel. Il s'agit d'ailleurs, non d'un haïku, mais d'un tanka, qui est une sorte de poème japonais en 5 vers totalisant 31 syllabes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire