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lundi 10 juillet 2017

Tannhäuser

Vieille odeur de livres 
Dans un sombre cajibi
Aux mille fenêtres


Hier soir, je suis resté accroché à l'écran d'Arte qui passait en direct apparemment l'opéra Tannhäuser de Richard Wagner dans une mise en scène étonnante signée Romeo Castellucci. Anja Harteros dans le rôle d'Elisabeth et Elena Pankratova en Vénus. Extraordinaire Vénus, il faut le dire, comme on peut le constater sur la photo ci-contre. Tendant un bras de temps en temps du haut de cet amas de chairs sensuellement emmêlées. dont elle semblait n'être qu'une excroissance vocale. Rien à voir avec la déesse de l'amour, peut-être, mais très fidèle à son statut wagnérien. Interviewée entre le premier et le deuxième acte, la diva n'avait pas l'air d'apprécier la posture qu'on lui avait imposée. Et pourtant, je l'ai trouvée remarquable. Dans le deuxième acte, Elisabeth n'était vêtue que d'un voile qui dévoilait discrètement, mais complètement, sa nudité sous-jacente. Elle était vraiment très belle. J'ai moins apprécié les contenus empreints d'une religiosité énervante du troisième acte, dont la musique est pourtant envoûtante. 

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