Un ciel velouté
De nuages bleus et gris :
Texture de luxe
Le livre de Johannin, L'été des charognes, — que je viens de terminer — est fascinant. Son usage de la langue est éblouissant. Ses phrases sont des perles que l'on trouve dans un monde très dur, un monde de merde et de brutalité sans concession, le monde où l'on s'attend le moins à les trouver. Et c'est par cette écriture qu'il nous tient, nous lecteur, d'un bout à l'autre de son roman. On veut poursuivre la lecture pour voir ce qu'il va encore inventer dans les coins les plus reculés de la langue comme ce coin reculé de campagne qui n'a pas de nom, une vallée avec une ferme tout au fond et des gens à peine esquissés, qui sont encore très sauvages, quoiqu'il s'agisse d'une sauvagerie ordinaire, quotidienne d'où l'amitié et la tendresse ne sont pas absentes, on le sent, on le sait, mais faut-il en parler ? Les dernières pages sont très marquées par l'expérience de l'alcool et de la drogue, mais là encore, tout est anonyme à part quelques prénoms.
Je partage avec lui, une certaine fascination pour les os, thème souvent traité dans mes poèmes de jeunesse qui, heureusement, n'ont pas survécu à mes crises de destruction passagères. L'animal représenté ci-contre ressemble à celui de la couverture du livre.
Je partage avec lui, une certaine fascination pour les os, thème souvent traité dans mes poèmes de jeunesse qui, heureusement, n'ont pas survécu à mes crises de destruction passagères. L'animal représenté ci-contre ressemble à celui de la couverture du livre.
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