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samedi 15 juillet 2017

Jane Birkin

Routes de fourmis
Qui traversent les cuisines
Pour de longues marches



Hier soir, Jane Birkin pour un concert qui a eu lieu dans le parc de la Fondation Gulbenkian, avec, bien malheureusement, un avion toutes les cinq minutes en approche d'atterrissage vers l'aéroport, ce qui perturbait quelque peu l'écoute d'une voix dont l'esthétique recourt explicitement à la fragilité. C'était d'ailleurs assez drôle de voir comment, à chaque passage, les regards se tournaient vers l'avion, comme pour repousser avec les yeux, le bruit qui encombrait les oreilles. Phénomène singulier de sinesthésie. 

Mais c'était bien de réentendre les chansons de Gainsbourg interprêtées par celle à qui, comme elle le disait elle-même, il a donné le meilleur de lui-même. Un orchestre remarquable accompagnait la chanteuse qui m'a particulièrement ému avec "la chanson de Prévert" de Serge Gainsbourg. C'est une chanson tout à fait propre à vous replonger dans de beaux souvenirs. Charlotte a bien aimé, m'a-t-elle dit, mais c'était trop long pour elle. Elle nous a quittés environ trois quarts d'heure avant la fin du concert.

A noter dans le Guardian, un article de Peter Walker, qui mentionne les propos "pathetic" anti-Corbyn de Tony Blair, jouant les Cassandre sur les conséquences qu'aurait l'installation de Jeremy Corbyn au 10, Downing Street. It would put UK flat on its back, prétend-t-il. En matière de prévision, Tony Blair ferait mieux de la boucler une bonne fois pour toutes. 

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