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vendredi 14 juillet 2017

Distant Roads

Des vagues d'asphalte
Aux écumes de métal
Immondent le monde

Le titre de cet article se réfère au thème d'une compétition de haïkus organisée par Dejan Bogojevic en souvenir de sa mère, Radmila Bogojevic, une poétesse serbe (1946-2017). Je compte bien y participer mais je trouve le thème assez difficile. C'est un défi. Je crois en outre qu'il faut envoyer nos poèmes avec la traduction anglaise.

Il y aurait aussi celui-là, peut-être plus adéquat :

Le bout de la route
Au détour de cette courbe :
Nœud gordien de rues


* * *

Par ailleurs, c'est aujourd'hui la deuxième journée que j'entame sans la moindre pilule anti-douleurs. Depuis que je fais les exercices préconisé par ma fille Célia, en y rajoutant, maintenant une minute et demi de "planche" trois fois par jour, j'ai l'impression de restaurer les droits de ma colonne à tenir mon corps ensemble. Bien sûr, je ressens une sorte de peine latente, le signe d'une fragilité évidente mais cela ne m'handicape plus comme auparavant quand j'égrainais ma journée avec du Tramadol, du Paracetamol ou du Vimovo. Je fais aussi très attention à manger moins, en vue d'un jeûne que je compte faire en septembre quand nous serons dans notre nouvel appartement. D'ici là, il y a le déménagement à faire, remplir des centaines de cartons de livres, démonter les étagères et les armoires Ikea, reboucher les trous, changer les adresses, aller à la banque, écrire aux administrations portugaises et françaises, etc., etc.  En tout cas, je le dis encore une fois, merci Célia, pour tes conseils si simples et si efficaces. 

* * *

Hier j'ai regardé un autre film de Jarmusch, Only Lovers Left Alive (2013), une histoire de vampires racontée de manière très poétique et musicale. Ce n'est pas le film que je préfère. L'action se déroule exclusivement pendant la nuit. C'est un peu déconcertant. 

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