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vendredi 20 avril 2018

Un policier

Le peuplier qui se trouve en face de ma fenêtre est encore tout nu de l'hiver qui se termine. Alors que les autres arbres de la rue d'en face se couvrent de feuilles d'un vert tendre, "mon" peuplier a le renouveau tardif, pourrait-on dire : pas un seul bourgeon, pas le moindre petit vert ! 

Hier nous avons reçu Joao, l'un de mes collègues du Centre de philosophie des Sciences de Lisbonne qui travaille sur la "science participative" et qui est en relation avec le réseau des militants de la science citoyenne. Il était déjà venu chez nous quand nous avons invité David Abram à la maison. Zbyszek était là également. 

Je vois un policier descendre la rue devant ma fenêtre. Il a les deux pouces accrochés à son ceinturon et sa longue matraque se balance le long de sa jambe gauche.  Sa démarche est empreinte de nonchalance. On sent que la rue lui appartient en quelque sorte. Il est seul, ce qui est rare avec les policiers. Il remonte la rue maintenant. Je vois l'arme de service qu'il porte à droite.

Pas d'illustration aujourd'hui.

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