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samedi 4 mai 2013

4 mai 2013 : Pacemaker ?

Hier, pendant la journée et juste après que l'on nous ait installé un nouvel opérateur (moins cher) pour la télé, le téléphone et internet, j'ai allumé cette télé pour la tester. France 24. Une émission sur les primates et notamment les babouins, une foule de babouins descendant de falaises très abruptes à la rencontre d'une autre foule de babouins et babouines, pour leur voler les babouines justement. La télé fonctionne parfaitement. D'ailleurs les babouins sont revenus me visiter cette nuit en rêve mais ils ressemblaient plus à des humains cette fois. Une foule d'humains avec des autocars, des voitures, un embouteillage monstre comme j'en connais régulièrement quand j'amène Charlotte à l'école. Mais c'est vrai que l'image qui me revient à l'esprit ce matin, c'est celle d'une prolifération... quoi ! vous avez dit prolifération ? il suffit d'ajouter anarchique pour être sûr qu'il s'agit de votre cancer, Monsieur. Rêver son cancer ? Non, il faut le vivre jusqu'au miracle de sa disparition.
Hier on a enlevé les fils de ma blessure cathéterienne sous-claviculaire. On fait cela dans un "centre de santé" à Lisbonne. Un monsieur aux cheveux blancs a procédé à cette délicate opération en cinq minutes. Quand j'écris cette phrase, j'oublie complètement que moi aussi je suis un vieux monsieur aux cheveux blancs. Je l'écris comme si j'étais encore un enfant, un infans, ce que je suis un peu, puisque je ne parle toujours pas portugais. Toujours est-il que ce vieux monsieur, après avoir jeté un coup d'oeil à mon pansement s'interroge à haute voix : "Pacemaker ?" demande-t-il. Sous une clavicule droite, peu probable, à moins que je ne sois le siège d'une anomalie anatomique exceptionnelle !
Enfin voilà : deux messieurs aux cheveux blancs dans un centre de santé portugais, l'un avec une pince et des ciseaux dans la main, habillé en blanc, l'autre habillé en bleu avec rien dans la main, ni dans les poches d'ailleurs ! Ce sera 16 euros quand même !

3 commentaires:

  1. Je t'avais écrit un long commentaire le 1er jour où je me suis connectée sur ton blog, intriguée que j'étais par la pose à vif de ton cathéter (ou ai-je mal compris ?). POur ma part, j'ai été sédative - heureusement, on me l'a fait entrer à coups de poing malgré mes grognements. "Tiens, ça pas l'air de lui plaire" ai-je entendu ! Dieu merci, l'ôter a été beaucoup moins violent, mais on ne me l'a enlevé qu'au bout de plus d'un an. Je ne comprends pas bien ce qu'on t'a fait hier ??? On t'a enlevé le cathéter avant même d'avoir commencé la chimio ?
    Apparemment mon commentaire a disparu. Ou peut-être m'y suis-je mal prise ...Je sens qu'il faut que je te demande des indications sur la manière de procéder?
    Honnêtement, tu sembles réagir bien mieux que je n'ai réagi moi, dans la longue (deux mois) période d'attente que j'ai affronté entre le diagnostic et le début du traitement. Il est vrai que le fait d'être deux à affronter l'épreuve change la donne du tout au tout et le fait de tenir ton blog aussi. Très bon courage à toi !
    Est-ce que la colposcopie a provoqué des hémorragies chez toi ?
    MB

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  2. Non ! non! on ne m'a pas posé le cathéter à vif. J'ai bénéficié d'une anesthésie locale. Moi aussi, pour le faire entrer dans mon corps, il a fallu forcer la voie. Hier, on m'a enlevé les fils avec lesquels ils avaient recousu la plaie quand ils ont mis le cathéter. Donc rien de spécial si ce n'est cette image très "troisième âge" à laquelle je pensais.
    Jusqu'ici, je n'ai eu aucune hémorragie !

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  3. L 'Image très troisième âge... Ça me fait sourire. Papa, tu peux me mettre sur une piste pour l'extracteur de jus? Il y a un assez grand choix et je n'ai pas le temps de lire et de discerner tous les détails pour voir lequel te conviendrait le mieux..

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