Ce matin, plusieurs réveils successifs. Chaque fois, j'essayais d'attrapper un rêve mais celui-ci s'envolait comme si le pas lourd des signifiants de la conscience effrayait ces êtres d'air et de plumes. Je me souviens du dernier de ces signifiants : UPSALA. Quel mot maladroit ! Il a chassé d'un seul coup toutes les petites bribes d'images oniriques qui gonflaient mon oreiller. Oups ! Ah...lalala ! Encore raté ! Il n'y aura pas de rêves aujourd'hui. Par contre c'est la fête des mères au Portugal.
Pendant que Mélenchon agitera les foules françaises, j'aiderai Charlotte à terminer ses devoirs. C'est en effet son dernier jour de vacances.
Hier soir nous sommes allés chercher Charlotte à la campagne où O. l'avait emmenée avec sa petite fille Alice vendredi matin. Une maison de campagne absolument adorable avec plein de petits coins où se retirer à deux ou trois pour avoir des conversations. Nous y reviendrons certainement.
Et Dudule ? Parfois, je me dis qu'avec le régime que je m'impose, sans d'ailleurs que j'en souffre le moins du monde (pas d'alcool, pas de viandes, pas de produits laitiers — par contre : jus de carottes et de betteraves deux fois par jour mélangé avec pommes, kiwi, ananas, citron, aloe vera et mangoustan) Dudule va rétrécir comme une peau de chagrin. Mais je me fais sans doute des illusions (que je suis prêt à perdre !) et je suis impatient maintenant de commencer le traitement sérieux. Mais pour cela, il faudrait que les médecins nous alertent et qu'une fenêtre de tir apparaisse. Cette métaphore empruntée à l'exploration spatiale est douteuse. Elle vient sans doute d'une assimilation entre fusée et suppositoire ! Comme si l'on pouvait guérir d'une tumeur rectale avec un suppositoire ! Pourtant c'est un peu ce qui va se passer avec la brachythérapie. Sauf que le suppositoire en question est une aiguille radioactive qui ira exterminer mes cellules foireuses en combats singuliers.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire