...furent les thèmes de mes deux derniers rêves. L'orgie se déroulait dans un amphithéâtre. Aurait-ce été une orgie de savoir ? Pas du tout. Tout le monde était nu. C'était assez agréable. Le deuxième rêve mettait en scène ma famille : mon frère Jean-Pierre, mes soeurs Françoise et Martine, Patrick et Charlotte. C'est moi qui distribuait les rôles dans une cuisine très mal entretenue alors que mon père, ma mère et une autre femme devaient rentrer à la maison incessamment. Il fallait balayer, passer l'aspirateur ou un torchon, bref rendre la cuisine présentable. La femme qui accompagnait mon père ressemblait beaucoup à ma voisine. La cuisine elle-même était celle de notre appartement, rue Goethe, à Strasbourg.
J'ai beaucoup aimé les Fragments de David Graeber que j'ai lus hier. Sasha m'a envoyé un autre article d'anthropologie que je vais lire aujourd'hui. Elle m'annonce qu'elle viendra peut-être en avril. Je m'en réjouis déjà.
Le viens d'entamer Les métaphysiques cannibales d'Eduardo Viveiros de Castro et je ne résiste pas à noter ce passage (tiré du chapitre 2) : "... si dans le monde naturaliste de la modernité un sujet est un objet insuffisamment analysé, la convention épistémologique amérindienne suit le principe inverse : l'objet est un sujet incomplètement interprété. Ici, il faut savoir personnifier, car il faut personnifier pour savoir. L'objet de l'interprétation est la contre-interprétation de l'objet."
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