Une longue nuit de sommeil avec rêves et réveils fréquents. L'extrémité de mes membres du côté gauche (pied et main) s'endort facilement avec les petits picotements habituels. Et mon épaule ne va pas mieux, même après des massages. Il faut dire que ce n'est pas Izilda qui était à l'oeuvre hier matin.
Pendant la nuit d'hier, j'ai entendu Charlotte pleurer, à au moins trois reprises. Elle m'a dit ensuite qu'elle pleurait parce que j'étais mort. C'est très émouvant d'entendre pleurer quelqu'un alors que ce quelqu'un est en train de rêver. Il y a une espèce d'authenticité dans le chagrin d'un rêve que l'on a difficilement dans la vie réelle. Le chagrin y est plus pur, parce que justement non contaminé par sa cause.
Si c'est le rite chrétien qui imprègne nos journées, cela pourrait vouloir dire que tout se passera magnifiquement bien dimanche, jour de la résurrection. Mais, comme je ne suis pas Jésus, ma mort onirique pourrait très bien ne précéder qu'une résurrection onirique également. En tout cas je me sens assez bien ce matin.
J'ai été un peu dur avec cet hôtel et son luxe de pacotille. Le bâtiment lui-même est assez réussi. Très sobre, comme il se doit, mais d'une sobriété qui ne se la joue pas sobre. Je vais essayer de faire quelques photos, mais rien que le "sous-titre" de l'hôtel devrait nous rendre attentif : "art garden hotel rural & spa". Il y a des tableaux dans les couloirs et chaque chambre a le nom d'un artiste. Par exemple nous, nous sommes dans la chambre de Manuel Cargaleiro, qui est à la fois céramiste et peintre. Nous avons un tableau de lui dans la chambre, juste à côté de la télé (et plus grand que la télé !).
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