Avant de partir, je me suis promené dans les environs de l'hôtel avec Charlotte. Charlotte me parle d'un grand chien noir qui aboie comme un forcené. "Allons voir", lui dis-je. Charlotte avance avec beaucoup de prudence. J'approche du chenil et le chien en question, aboie comme s'il était enragé. Il est derrière un grillage et il n'y a rien à craindre mais les chiens font souvent peur rien qu'avec l'énergie qu'ils mettent à aboyer et à montrer leurs crocs. J'approche encore, et la fureur apparente du chien augmente encore mais, en m'approchant, je lui parle doucement, en lui demandant s'il y avait quelque chose qui n'allait pas... et très brusquement, le chien s'arrête d'aboyer, se calme complètement et va même jusqu'à remuer timidement la queue. Je n'ai évidemment aucun mérite puisque le chien était derrière un grillage mais justement, derrière son grillage il aurait pu continuer indéfiniment ses aboiements. Ce qui m'a étonné, c'est que malgré le grillage, j'aie pu communiquer avec lui au point de le calmer complètement. Derrière son grillage, le chien peut persister dans sa fureur. Le grillage lui permet de ne pas vouloir communiquer et se mettre ainsi dans une relation avec l'intrus. Cela vaut pour moi également : le grillage me protège et aurait pu me dispenser de vouloir communiquer.

Dans le jardin de l'hôtel il y avait quelques sculptures. J'ai bien aimé celle dont je vous montre la photo ci-contre. Une lune de marbre dans un jardin.Il y en avait d'autres mais je ne peux pas les mettre toutes sur ce blog.
Lisbonne n'est guère ensoleillée aujourd'hui. Alors qu'hier encore, le soleil était magnifique, d'épais nuages pluvieux recouvrent maintenant la ville. Juste au moment où Jeannot vient me rendre visite avec sa fille. C'est vraiment dommage. Cela ne devrait s'améliorer qu'à partir de mercredi.
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