Juste auparavant, toujours sur Arte dans le cadre de l'émission "Thema", j'ai vu un film sur l'extermination des Juifs d'Europe pendant la dernière guerre. Un documentaire encore, intitulé Jusqu'au dernier. Terrible film avec de nombreux témoignages d'historiens allemands, français, anglais, hongrois, américains, encore vivants. Surtout ce qui s'est passé à l'Est, en Pologne et en URSS. De nombreux villages entièrement rasés, des massacres qui en un ou deux jours faisaient plusieurs dizaines de milliers de victimes.
Je continue Graeber sur la dette. C'est très intéressant. Il dénonce à juste titre la mise en isolement de l'économie où toutes les magouilles sont possibles derrière des listes de chiffres, une comptabilité qui ne rassure que parce qu'elle existe.
Pour ne pas vous perdre dans le noir de mes pensées, voici un autre verbe :
Plier
Un geste de roseau ou de papier. De ce roseau qui
pense dans les plis de la texture du monde, on aime la fragilité. Il est frêle.
Comme nous quand on imagine l’immensité de l’univers, la multiplicité des
galaxies, la puissance des dieux. Le pli du papier est différent, parfaitement
rectiligne, première étape d’une grenouille, d’un coq, d’un bateau, d’un avion
ou du chapeau de Napoléon. En réalité, les plis sont partout. Seul le ciel,
vraiment vide et bleu au dessus du désert, n’a pas le moindre pli, juste avant,
ou juste après, tous les plis de la nuit.
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