Maintenant, j'attends le coursier des éditions du Seuil qui devrait m'apporter quelques exemplaires de La Tyrannie de la science. Enfin !
Je m'apprête également à retourner au 9, Passage des Marais où je logerai cette nuit dans l'appartement de Marten, qui était notre voisin de palier quand nous habitions là. J'ai appelé Latifa qui m'attend vers 15 heures. Encore une journée où il va falloir marcher longtemps avec valise et paquets. A métro, ce n'est pas toujours facile.
* * *
Depuis quelques jours, je me dis qu'il faut que je revienne sur le petit texte "Ouvrir" que j'ai intégré dans mon "post" du 14 décembre. Pourquoi ? Parce que, bien que convaincu de l'inutilité complète de ce petit texte qui n'est même pas un véritable poème, je voulais le terminer par une phrase qui me revenait sans cesse à l'esprit. C'est ce que j'ai fait aujourd'hui. J'ai rajouté cette phrase : "J'ouvre l'album d'un jour en couleurs." En fait, je voulais simplement rajouter : "J'ouvre l'album." Sans plus. Pourquoi ? Je ne sais pas et c'est peut-être parce que je ne savais pas pourquoi je voulais rajouter cette phrase que j'ai essayé de la compléter avec des mots qui pourraient peut-être fournir une sorte d'explication plausible de cette addition incompréhensible dont je ressentais pourtant l'absolue nécessité. Sans cette phrase, mon texte était incomplet, inachevé. Pourquoi ? Je ne sais pas. Ecrire est vraiment un acte étrange. Dans ce texte "Ouvrir", je ne m'adresse évidemment à personne, je n'apporte aucune information de quelque intérêt de ce soit ; le texte ne demande pas de lecteurs ; d'ailleurs, lire ce texte n'apporte rien. Alors, pourquoi l'avoir écrit ? Je me le demande, en effet.
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