Hier fut une belle journée, même si la nécessité de continuer à faire de nombreuses courses pour les repas de Noël m'a quelque peu fatigué. Ces grands magasins où une foule énervée par les comportements individuels qui s'entrechoquent comme des boules de billard — nous avons joué une partie de billard justement, Louis, Isabel et moi —, se presse devant les étalages débordants de richesses alimentaires, technologiques, vestimentaires, cosmétiques, sanitaires et autres, ces temples de la modernité capitaliste de nos pays développés, ne sont guère réjouissants. Un clafoutis d'odeurs grises dans les lumières blanches du néon, les couleurs vives des produits, l'épuisement des caissières, les annonces publicitaires, le carrousel des voitures ronronnantes dans les parkings encombrés : Noël (que j'ai déjà évoqué dans une page précédente).
J'attends Célia que j'accompagne pour aller chercher Ruben à Roissy. Il est 6 heures et je crains qu'elle ne se soit pas réveillée. Je n'entends aucun bruit.
Le repas d'hier soir, préparé par Hendrik et Célia, a été l'occasion de grandes discussions philosophiques. Nous y avions été préparés par les réflexions sur les valeurs, nos valeurs, que nous a inspiré l'anniversaire de Julien. Moments pleins d'émotion et de chaleur sans aucun débordement paranoïaque intempestif. Un présent tramé par de vraies présences.
Statistiques du blog : avec un lecteur en Russie, un lecteur en Ukraine, un lecteur au Brésil et 507 lecteurs aux Etats-Unis, mon blog couvre presque la moitié du monde selon les cartes qui recensent ces chiffres. Il faut dire qu'il suffit d'un lecteur en Russie pour que toute la Russie soit colorée en vert pâle ! Ces cartes sont décidément très encourageantes.
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