Pas besoin de titre pour cette journée. (Il y en aura un quand même.) Peut-être pas besoin de texte non plus. Devant moi, à travers les fenêtres du château de Fay, un arbre couvert de boules de gui, le vert incroyable des prés, les barrières en bois et, à gauche, le pigeonnier, tout près du portail d'entrée. Plus loin, sur les hauteurs d'une douce colline, la grisaille d'une forêt d'hiver.
Dans la maison, des bruits de voix avec tous les timbres possibles et des langues différentes : allemand, anglais, français, portugais, russe. Un kaléidoscope sonore où s'entrecoupent les aigus de l'enfance, les graves de l'homme adulte, les voix muantes de l'adolescence, les bienvenues maternelles...
Et puis, en début d'après-midi, comme pour annoncer la thématique du dîner de ce soir et à la faveur d'une apparition soudaine du soleil traversant une pluie passagère, un arc-en-ciel magnifique dont il était possible de voir les deux extrémités au sol, a formé ses cerceaux de lumière multicolore, bientôt redoublés d'un arc plus petit, tout aussi lumineux. Fianna en a pris une photo très réussie. Merci Fianna !
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