Dans l'un des rêves de cette nuit, nous étions tous les trois assis en tailleur. Un oiseau tournoyait autour de nous. Un oiseau qui voulait manifestement s'approcher de nous. Finalement, il se pose auprès de l'un d'entre nous. C'est un geai et je dis à celui (ou celle) qui était en train de le caresser gentiment : "Prends lui une plume." Il (ou elle)lui arrache doucement une longue plume, très jolie, avec un noeud de couleurs superbes. Le geai reste un moment avec nous. Il y a ensuite d'autres rêves. Mais ils ont dû s'envoler avec le geai. Non ! Je me souviens maintenant que le geai ne s'envole pas. Il se couche sur moi et devient une belle femme nue.
Hier soir, j'ai dîné avec J. Nous avons mangé des huîtres au Chaland, un bistrot proche du passage des Marais, où je suis allé dormir cette nuit, dans l'appartement de celui qui fut notre voisin de pallier, M., pendant 14 ans à Paris. Rien n'a vraiment bougé. Bien sûr des gens sont partis, ou sont morts . Il y a eu du mouvement. Mais les "anciens" sont toujours là : Alain, Pascal, Latifa, les Riess, Lars... un microcosme parisien autour de ce laurier portugais planté au centre de la petite cour pavée.
Je m'entends magnifiquement bien avec J. Nous avons essayé d'appeler David Abram sur Skype mais comme il n'a pas répondu, nous lui avons laissé un message. Nous avons décidé d'aller lui rendre visite en 2015. Le prix du billet d'avion pour Santa Fé (où il habite) est d'environ 1000 euros.
Faisable.
Hier à midi, j'ai vu Claude, une merveilleuse amie plus que collègue, elle aussi. Elle viendra à Lisbonne en mai prochain. Nous avons beaucoup parlé littérature, poésie, Abram, etc., évidemment.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire