La dernière fois que j'avais rencontré le nom d'Aloys Brunner, c'était dans le roman de Foenkinos, Charlotte, que j'ai lu récemment. C'était lui qui était à Nice au moment de l'arrestation de Charlotte à Villefranche-sur-Mer et qui l'a envoyée, avec son compagnon, à Drancy d'où elle est partie pour Auschwitz. Or, ce matin, j'apprends qu'Aloys Brunner est mort en 2010 en Syrie après avoir échappé pendant toutes ces années au Mossad. Aloys Brunner était un tortionnaire nazi particulièrement cruel. Il est responsable de la déportation d'environ 130.000 juifs. C'était l'un des adjoints directs d'Eichmann.
Je me suis endormi, hier soir, dans l'atmosphère toujours aussi glauque mais très prenante du roman de Cormac McCarthy. Je n'ai plus que quelques pages à lire. Le Daily Telegraph, en quatrième de couverture, dit de cette oeuvre : "So good it will devour you. It is incandescent." Voici le résumé de l'histoire tiré de la même quatrième de couverture : A father and his young son walk alone through burned America, heading slowly for the coast. Nothing moves in the ravaged landscape save the ash on the wind. They have nothing but a pistol [quand même ! nous sommes aux Etats-Unis, quoi !] to defend themselves against the men who stalk the road, the clothes they are wearing, a cart of scavenged food — and each other."
Lisbonne s'est réveillée [pourquoi le féminin, ici ? alors que si l'on parlait de Paris ou Berlin, on utiliserait plus volontiers le masculin ! Y aurait-il des villes masculines et des villes féminines ? quel serait le genre de New York ? de San Francisco ? de Tokyo ? Pour moi, Amsterdam est féminin. Serait-ce les villes dans les noms se terminent avec une consonne ? Non, car Bordeaux aussi, pour moi, est féminin !] sous un ciel et un soleil magnifiques mais je m'aperçois que déjà, l'air s'assombrit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire