Je ne suis pas monté sur des skis hier et je ne pense pas
que je vais le faire aujourd’hui. Ma périarthrite ne s’améliore pas. Je vais
prendre un Ibuprofène ce matin.
Cette nuit, j’ai rêvé
de mon blog. Je me disais qu’il s’agissait là d’un genre littéraire à part
entière, ce qui, j’en suis sûr, est vraisemblablement déjà acquis du côté de
tous les spécialistes de la question. Et sans doute, y a-t-il des règles de
genre qui se sont peu à peu définies implicitement pour définir le genre
justement par opposition ou contraste avec tout ce qui pourrait y
ressembler : journal intime, essai, journalisme, etc.
Le rythme temporel des articles du blog doit compter
beaucoup. J’ai l’impression que peu de blogs sont quotidiens. Personnellement
je m’efforce d’écrire chaque jour, même quand j’ai très peu de choses à dire,
ce qui devrait être exclu de toute bonne grammaire de blog.
J’écris en face des montagnes qui se découpent sur fond d’un
ciel qui promet une très belle journée. Il fera certainement assez froid
également.
Je n’ai pas encore vu Charlotte sur ses skis. Mais elle est
bien équipée. Elle a déjà pris de très belles couleurs. On dirait que tout le
monde dort encore. Joaquim est venu me demander de l’eau mais il est retourné
assez vite dans son lit. Pourtant il est déjà 7h45. Et j’entends les premières
paroles humaines monter de la rue, légèrement étouffées par cet environnement
plein de neige.
J’ai commencé la lecture de Dissolution, de C.J. Sansom. C’est un roman qui décrit une enquête
dans des monastères en Angleterre au début du XVIe siècle. Cela fait penser au
roman d’Umberto Eco, Le nom de la rose,
en moins intellectualisé comme le dit Fabien. Il met en scène un homme de loi,
bossu et conseiller de Cromwell, envoyé dans un monastère pour élucider un
crime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire