Voilà ! C'est notre dernier jour à Mersch. Charlotte semble avoir vraiment apprécié le Lycée Ermesinde en évoquant même un désir d'y venir l'an prochain. Elle serait alors en 3e et, malheureusement, à partir de la 3e le lycée Ermesinde ressemble beaucoup à tous les autres lycées.
La température est de plus en plus clémente. On dirait presque que le printemps est à nos portes. J'ai vu passer dans le ciel un grand V d'oies sauvages en route vers le Nord. "Un peu tôt !", me disait mon interlocuteur du moment. Tout en affirmant clairement qu'elles ne se trompaient jamais. Les oies sont plus sûres de leur fait que bien des humains. On dit que c'est l'instinct et en disant cela on localise ce savoir dans l'animal lui-même alors qu'il ne s'agit certainement pas de cela. Les oies partent à un moment donné des pays chauds parce qu'elles font partie d'un tout dont les éléments sont en inter-connection permanente. L'instinct des oies, c'est un ensemble coordonné d'indices multiples qui s'auto-organisent spontanément pour définir le mouvement de ces animaux magnifiques. Font partie de cet "instinct" le vent, la pression de l'air, la température, l'état de la végétation, les nuages, l'état de leurs propres organismes, etc... Il faudrait relire Rupert Sheldrake sur ces mystères associés au fonctionnement du monde.
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