J'ai lu hier le petit livre de Bruno Latour et je l'ai trouvé compliqué et pas toujours convaincant, surtout, dans la succession des shémas qui devraient nous aider à comprendre ce que le texte nous propose mais que je n'ai pas trouvé particulièrement clairs. Il y a le dernier paragraphe que j'ai trouvé presque émouvant dans les termes qu'il employe pour faire l'apologie de l'Europe, ce vieux continent tout fissuré de frontières et fragmenté de langues et de cultures, plein des rides de l'histoire et qui se retrouve seul, loin de ses colonies antérieures, loin de l'Amérique, loin de l'Orient, loin du Sud, mais peut-être prêt à "atterrir", comme il le souhaite, prêt à donner corps au "terrestre".
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