Le retour du bleu, poussé sans doute par un vent froid, venu du Nord, le retour d'un bleu immense que de rares oiseaux traversent rapidement. J'ai parlé de "rares oiseaux" parce qu'ici aussi, au Portugal, ils sont de moins en moins nombreux. Ne serait-ce pas une chose terrifiante qu'un ciel sans oiseaux ? un champ de fleurs sans abeilles ? une Afrique sans rhinoceros blanc ? un océan sans baleines ni dauphins ni sardines ? une forêt sans champignons ?
Pour la forêt sans champignons, il n'y a rien à craindre, sans doute. Tapi sous la surface, le mycélium survivra sans doute à tout, même aux hommes.
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