
Dans le train de Lyon à Dijon, j'ai lu ce tout petit livre de Mark Twain, Cette maudite race humaine (Actes Sud). C'est un véritable bijou. J'aurais pu l'utiliser pour compléter mon texte sur science et humanisme. Il faut absolument que je retrouve ce texte en anglais. Cela doit être encore plus savoureux. Décidément, Mark Twain, né en 1835, lors du premier passage de la comète Halley, et mort en 1910, quand cette comète a quitté le système solaire à nouveau, est un auteur qui mérite toute notre attention.
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En me promenant hier dans les rues très encombrées de Lyon, je me suis posé une question étrange : pourquoi est-ce que, dans une ville inconnue —comme l'est Lyon pour moi— les gens que l'on croise dans la rue ont-ils des visages d'inconnus ? Quand je vais à Paris, ville où j'ai habité pendant 14 ans, je n'ai absolument pas la même impression : je me promène rue de Rivoli au milieu d'une foule assez dense, et je n'ai absolument pas l'impression de croiser des visages inconnus. Bien que je n'y reconnaisse personne, je me sens dans un monde familier, connu. C'est une impression très étrange.
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