Le suicide de Marina m'a fait repenser à des paroles d'une chanson que j'avais écrite, il y a environ 50 ans, à l'époque où, après avoir donné ma démission de journaliste professionnel aux Dernières Nouvelles d'Alsace, j'espérais devenir riche en devenant le parolier de l'un de mes amis qui, lui-même, voulait devenir une star.
Voici les paroles dont je me souviens.
Allez Louisa
Elle a mis dans son sac
Un revolver
Une bouteille de cognac
Une lettre à sa mère
Refrain
Allez, Louisa
Il n'y aura pas pour toi
D'Alléluia
Allez, Louisa
Dans sa voiture de sport
Elle est partie
Vers on ne sait quel bord
D'une vie pas finie
...
Je ne me souviens plus de la suite et je ne suis pas sûr du refrain, mais c'était quelque chose comme ça. Mon ami avait trouvé une mélodie qui "collait" assez bien avec ces paroles. C'est d'ailleurs à travers le souvenir de cette mélodie que les paroles me sont revenues à l'esprit. Pour illustrer cet article j'ai "googlé" Louisa sur internet et je suis tombé sur de nombreuses images possibles. J'ai choisi une photo de Louisa Lytton, une actrice anglaise en robe blanche.
* * *
Je lis actuellement The Body Artist de Don DeLillo, un petit roman qui traînait sur l'une de mes étagères et que je n'avais jamais lu. Une écriture très travaillée pour saisir le quotidien d'une vie de couple qui s'interrompt.
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