Finalement, j’ai vu Charlotte avant d’aller chez Claude. Elle avait terminé sa journée de travail un peu plus tôt et nous sommes allés ensemble chez Muriel, son ancienne patronne, tout près de chez elle. J’ai trouvé Muriel très sympathique bien que ce ne devait pas être une femme commode. Manifestement très exigeante et dure au travail. Elle a fait cadeau d’une belle plante verte à Charlotte et je lui acheté un joli bouquet pour Claude. J’ai quitté Charlotte à la station de Censier-Daubenton, le cœur serré car, en principe, je ne la reverrai pas avant Noël. Or Noël, c’est encore bien loin. Elle pourra peut-être venir pour un long week end entre-temps.
Avant de voir Charlotte j’ai passé un long moment avec Francine Z., qui, ayant lu mon blog, a appris que j’étais à Paris et à qui j’ai alors fixé rendez-vous, juste après avoir déjeuné avec Richard et Pascaline. Francine et moi avons bu une bouteille d’eau minérale en terrasse en évoquant quelques souvenirs du passé. Elle est en train de faire un livre pour Flammarion avec les photos de son amie artiste. Je me réjouis de voir le résultat. En tout cas elle est très active et cela m’a fait très plaisir de discuter assez longtemps avec elle sur cette terrasse de l’avenue de France.
Avec Richard et Pascaline, le déjeuner a été très animé. Pascaline a lu très sérieusement notre Destructionnaire et, bien sûr, quoique d’accord sur beaucoup des points que nous soulevons sur les problèmes actuels de l’école, elle veut continuer à croire qu’il est possible de réformer le système détestable que nous infligeons à tous les enfants de France. Richard nous invite, Pascaline et moi, à écrire un manifeste un peu du genre de celui des femmes qui a déclenché la révision des lois sur l’avortement. J’ai proposé à Pascaline et Richard de venir à Luxembourg entre le 5 et le 8 décembre, pour faire connaissance avec le Lycée et Jeannot. Elle doit me dire bientôt si, de son côté, elle peut se libérer pour un jour ou deux à ce moment-là. Notre discussion a été très animée.
Richard, avec lequel je suis resté après le déjeuner pour siroter ensemble un cognac, est très affecté par le fait que la maison qu’il voulait acheter en Italie, risque fort de lui échapper. Décidément, Richard n’a pas de chance avec l’immobilier. J’espère quand même qu’il pourra trouver la maison idéale.
En tout, hier, j’ai marché sur une distance de 8 km, et la veille j’avais parcouru 10 km dans les rues de Paris et monté l’équivalent de 18 étages.