J’ai terminé hier le très beau livre d’Antoine Wauters, l’histoire de Mahmoud, un professeur de lettres et poète en Syrie, face au lac el-Assad envahissant, né de la construction du barrage de Tabqa, en 1973 et qui a englouti son village et sa maison qu’il continue à visiter en plongeant dans l’eau avec son masque et son tuba. Dans les profondeurs du lac, il y a ses souvenirs alors que sur la terre, il y a un commencement de révolte contre Hafez el-Assad, le père de Bachar, puis Daech. L’auteur vient de Liège. Son écriture est légère et poétique. Du coup, hier soir, j’ai entamé un roman de Kamel Daoud, Zabor ou les Psaumes, Actes Sud, 2017.
J’ai revu, hier soir, le western, Vera Cruz, de Robert Aldrich, avec Gary Cooper et Burt Lancaster, un documentaire sur la vie de Charles Bronson et ensuite, un second documentaire sur le compositeur et assassin de la fin du XVIème siècle, don Carlo Gesualdo dont la musique vocale est fascinante.72, c’est le poids que la balance m’a indiqué ce matin quand je me suis mis dessus, tout nu. Le jeûne intermittent que je poursuis depuis quelques jours semble produire ses effets : un seul repas conséquent par jour, si possible à midi. Bien sûr je continue à me faire un œuf à la coque tous les matins. Il faudra cependant que je déroge à la règle de temps en temps, quand je serai requis pour participer à la vie sociale de la maison.
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