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jeudi 28 octobre 2021

Train

6h16, ce matin : je me réveille. Voyant l’heure qu’il était, je me recouche en me promettant de me réveiller une heure et une minute plus tard. 7h17 pile : je me réveille à nouveau avec cette satisfaction particulière (et coutumière), celle de maîtriser assez bien mon temps de sommeil. Pourtant, dans mon sommeil les choses ne se passent pas de la même manière à en croire le rêve qui, à 7h17, a clos ma nuit. J’arrive à 11h29 à la gare pour prendre mon train dont le départ est prévu à 11h30. Je me précipite sur le quai mais on me dit que ce n’est pas le bon train dans lequel j’allais monter et qu’il me faut descendre d’un étage pour le trouver. Je me précipite à nouveau et… resté sur le quai, je vois partir mon train, ce qui me réveille pour de bon !

J’ai terminé hier soir le beau roman de Kamel Daoud, entamé avant-hier. C’est l’histoire de l’éveil d’un adolescent à l’écriture et à la lecture. Partiellement autobiographique sans doute. L’auteur met en scène une écriture qui sauve de la mort. C’est ce dont Zabor fait l’expérience, heureux d’avoir ce don d’interrompre l’agonie de ses proches et de prolonger leur vie pendant quelque temps. Il ne réussira pas cependant à prolonger la vie de son grand-père, ni de son père dont la mort lui inspire beaucoup de pensées.

Hier j’ai également vu le documentaire, La fille de Brest, sur Irène Frachon, la lançeuse d’alerte qui a déclenché l’affaire du Médiator, le médicament anti-diabétique des laboratoires Servier, qui fut prescrit également pour lutter contre l’obésité et qui a causé de nombreux morts en France. Ce film, dont le contenu m’intéressait beaucoup, m’a déçu. Tout d’abord j’ai trouvé bizarre que le présentateur nous prévienne que l’actrice qui jouait Irène Frachon avait un accent étranger. Et en effet, l’actrice avait un accent qui, bien souvent, ne permettait pas de comprendre ce qu’elle disait. Pour jouer un personnage bien français et en plus, breton, on se demande ce qui a pu motiver un tel choix. Et, comme d’habitude dans ce genre de film, la musique se révèle inappropriée, intervenant malencontreusement à des moments où l’on aurait aimé mieux comprendre ce que les gens se disaient. J’ai eu l’impression que ce film gâchait une histoire qui, en elle-même, a dû être beaucoup plus intéressante que ce qu’il en révélait de manière bien maladroite. 


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