J'ai continué de m'abstenir du moindre alcool après la fin de la période préconisée par notre maître de la cérémonie "ayahuasca" qui s'est déroulée dans la nuit du 20 au 21 avril dernier. Je m'en sens parfaitement bien évidemment. Ce qui est agréable dans cette restriction c'est le plaisir du détachement, le plaisir de se savoir non dépendant d'un truc extérieur, le vin ou la vodka ou le cognac ou... Ainsi il est possible de jouir d'une décision qui se renouvelle quasiment chaque jour tant la tentation reste présente dès que l'on va au restaurant avec un ami par exemple, ce qui m'est arrivé hier en effet. En utilisant le mot "tentation", j'exagère certainement. Quand mon ami a commandé sa petite bouteille de vin blanc pour accompagner ses sashimis, cela a déclenché en moi le souvenir de ce goût légèrement acide du vin et de l'effet, presqu'immédiat, que la première gorgée peut avoir sur notre esprit, quand vous sentez ce "quelque chose d'imperceptible" qui vous monte à la tête. C'est donc plutôt le souvenir de ce plaisir particulier d'un verre de vin qui se fait passer pour une "tentation".
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Je suis en train d'écouter Alain Finkelkraut sur le philosophe Alain dont j'apprends, avec stupéfaction, l'antisémitisme. Il a lu, et approuvé semble-t-il, Mein Kampf. Il avait une grande admiration pour ce "penseur admirable" qu'était, à ses yeux, Hitler. L'interlocuteur de Finkelkraut, c'est Michel Onfray, Solstice d'hiver (2018) qui dénonce, à juste titre les propos franchement antisémites d'Alain, tirés notamment de son Journal inédit (1937-1950) publié aux Editions Equateurs en mars 2018.
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