J'ai terminé hier le roman de Zafòn. L'histoire qu'il nous raconte est assez prenante mais, malgré la multiplicité des événements qui s'emboîtent les uns dans les autres, il n'y a pas de grande surprise. Une fois le décor planté et les personnages dessinés, on suit le fil d'une écriture qui, certes, n'est pas sans charme, mais qui n'a pas beaucoup d'éclat. Peut-être que dans la langue originale, les choses sont différentes. Je viens de voir que l'auteur vient de publier un autre roman, Le labyrinthe de l'esprit, où il est certainement encore question de cette abondance de livres qui caractérise notre époque. Je dis ça d'après l'image que l'on voit sur la couverture de ce nouveau roman. En tout cas Zafòn m'a offert une sorte d'intermède agréable dans la lecture de One River, lecture que je vais reprendre ce matin.

En réponse à ce qu'a écrit mon fils hier :
"FAIRE DES PLANS. — Faire des plans et prendre des résolutions, cela procure beaucoup de sentiments agréables ; et celui qui aurait la force de n'être, durant toute sa vie, qu'un forgeur de plans serait un homme très heureux : mais il lui faudra à l'occasion se laisser reposer de cette activité en exécutant un plan — et alors viendront pour lui la colère et la désillusion." Nietzsche, "Opinions et sentences mêlées", 85, Humain, trop humain.
Enfin, nous célébrons aujourd'hui le bicentenaire de la naissance de Karl Marx.
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