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jeudi 24 mai 2018

E171


Je crois que c'est avec Françoise que j'en parlais récemment, ou avec Claude, peut-être, ou Martine... ou Irène, ou Célia ??? —bref, je ne me souviens plus. Elle critiquait l'usage du dioxide de titane dans une multitude de produits alimentaires et de médicaments. Et, aujourd'hui, je lis qu'il est question d'interdire l'usage de ce colorant au nom du fait qu'il serait probablement cancérogène. Il fragiliserait les parois de notre tuyauterie colorectale. Bon ! j'espère que l'interdiction sera votée car on retrouve ce produit absolument partout. Dans les bonbons, —ces magnifiques bonbons Haribo, par exemple, si merveilleusement colorés à l'E171— dans toutes sortes de jambons —je ne mange plus de jambon depuis plus d'un mois—, dans les plats cuisinés, etc., bref, PARTOUT. Rebref, crions ensemble "Haribo, euh... haro sur l'E171 et les bonbons !"

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Hier, j'ai déjeuné avec Isabel S. à l'Université. Il faisait très beau et c'était agréable d'arpenter ces lieux de savoir avec elle. En principe je dois la revoir aujourd'hui, mais il semblerait que les plans ont été changés. Il faudra que je lui téléphone tout-à-l'heure.

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Hier, avant de m'endormir, j'ai lules dernières pages du petit livre de Jean-François Billeter, Un paradigme.  En voici un passage intéressant sur l'égalité :
"Nous sommes égaux par nos dispositions. Nous avons tous pour vocation de devenir des personnes. [...] Mais nous devenons inégaux parce que les uns réalisent cette vocation, à un moment de leur vie, tandis que d'autres sont arrêtés en chemin par des difficultés qu'ils ne parviennent pas à surmonter. Ils se résignent à vivre à moitié. Si une crise salutaire ne vient pas les remettre en mouvement, ils dépérissent. Quand l'angoisse ou la souffrance qui les tient devient trop forte, il n'est pas rare qu'ils essayent d'y échapper en se détruisant ou en faisant du mal aux autres." (p.86)
Lui aussi cite Spinoza pour nous accompagner sur notre chemin vers la sagesse.
Je pense que mon expérience avec l'ayahuasca, il y a un mois, a provoqué en moi cette "crise salutaire" dont parle Billeter. En tout cas j'ai la sensation qu'elle m'a "remis en mouvement". 

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