Comment l'ordinaire se transforme, magiquement, pourrait-on dire, en autre chose. Je reçois un message de Françoise W. Elle a lu mon article d'hier et me raconte qu'elle aussi, avait acheté le même livre dans les mêmes conditions et avec le même état d'esprit que moi quand j'ai jeté mon dévolu sur cet ouvrage. En outre, je me suis fait la même réflexion à propos du nom de l'auteur : "C'est comme si un Dupont se sentait concerné par le nom d'un autre Dupont ! " La seule différence apparemment, c'est que moi, j'ai lu le livre en question alors qu'il attend encore d'être lu par sa lectrice homonyme.
* * *
Mais le mot "extraordinaire" dont je fais usage aujourd'hui s'applique à autre chose : il s'agit du couvent, transformé en hôtel très luxueux, que j'ai visité hier, à un peu moins d'une centaine de km au nord-est de Lisbonne, pas trop loin de Santarem. Une magnifique restauration effectuée par un homme de goût qui a parsemé cet ancien couvent d'œuvres pas forcément connues mais toujours très particulières et intéressantes. Il y a une piscine qui donne sur un magnifique paysage très ouvert et traversé de long en large, par le Tage. Un bel endroit pour organiser des séminaires ou de petites réunions (pas plus d'une douzaine de participants). J'y ai pensé pour la réunion du Comité scientifique de la Fondation Feyerabend mais ce serait sans doute trop cher. Quoique, Wanda me dit tout-à-fait prête à nous faire des prix intéressants. Le problème de cet "hôtel" est son isolement. Très bénéfique pour s'y retirer au calme et se mettre à penser, mais peu attractif s'il s'agit seulement de tourisme. Le luxe est-il nécessaire pour pouvoir penser ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire