Je viens de lire dans le Guardian, la décision du cabinet d'Israël d'inscrire dans sa constitution le principe d'un Etat réservé aux Juifs. Décision qui a rencontré, dieu merci, une opposition diversifiée qui laisse un peu d'espoir, mais très peu à dire vrai. La Knesset devra entériner, ou non, cette décision le 2 décembre. Inscrire le racisme dans la constitution même de l'Etat, voilà à quoi revient cette décision malheureuse qui ne peut qu'engendrer les pires débordements. Il s'agit de passer d'un "état juif et démocratique" à l'"Etat national du peuple juif". Ne faudrait-il pas lancer une pétition mondiale pour tenter d'arrêter cette dérive qui ne peut que nuire grandement à l'Etat d'Israel ? Car le monde tient à Israël, tout autant d'ailleurs qu'au Timor, au Belize, au Rwanda ou à l'Ukraine. Je crains que ce que je viens d'affirmer ne corresponde pas tout-à-fait à la réalité politique et idéologique du monde d'aujourd'hui.
Aujourd'hui, j'ai gardé Charlotte à la maison. Son front était brûlant ce matin et je crains qu'elle n'ait de la fièvre. Malheureusement, je n'ai pas retrouvé le thermomètre qui m'aurait permis de confirmer le diagnostic. Mais, heureusement, Isabel vient de me dire où il se trouvait : dans un verre à la salle de bains, avec mon rasoir et les brosses à dent ! Drôle d'endroit ! Charlotte a pris sa température et elle est normale. Comme elle continue à avoir mal à la tête et à respirer difficilement, se mouchant toutes les trente secondes (une mousse blanche de kleenex au pied de son lit), je la conduirai à l'école plus tard.
Trois quarts d'heure de méditation ce matin. Adhitthana. Une méditation écourtée par la nécessité de conduire Charlotte à l'école alors que, en fin de compte, je l'ai gardée à la maison.
Le soleil a fait son apparition après un week end très pluvieux, très gris. Dans la voiture, Charlotte me disait : "J'aime bien ce temps."
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