Ce matin, j'ai reçu un message de Guy C. qui me rappelle que c'est lui qui m'avait fait connaître la nouvelle de Cortazar, "Axolotl" et qui m'envoie un article passionnant de Jean-Bruno Renard sur cet animal étrange. Voici le lien :
Sa lecture m'a lancé dans une exploration très diversifiée d'internet via Google.
Je cite un passage particulièrement intéressant de cet article :
"Les
spécificités biologiques de l’axolotl – possibilité de métamorphose, capacité
de régénération, aptitude aux greffes, fréquence des mutations génétiques dans
l’espèce – sont d’un grand intérêt pour la compréhension des mécanismes du
développement normal ou anormal (cancer) des cellules, des organes, des
membres, ainsi que du rôle des hormones et des gènes. On teste sur l’axolotl
les effets des vitamines, des rayons X, des hormones, des modifications du
milieu, des greffes, des manipulations génétiques, etc. Une recherche du mot «
axolotl » surGoogle Scholar donne près de 12 600 références
d’articles scientifiques publiés dans des revues comme Journal of
Experimental Zoology, Science, Journal of Heredity.
Les termes les plus fréquents sont significatifs : « régénération », «
développement », « évolution », « métamorphose », « mutation ». La dimension
tératologique – voire « fantastique » pour un profane – est présente : mutants
blancs, aveugles ou albinos, changements de sexe, greffes de pattes et même de
têtes supplémentaires ! On
comprend aisément que l’axolotl soit devenu un bon candidat à l’élaboration
symbolique."
J'ai également appris que l'axolotl pouvait fort bien s'acclimater à une vie en aquarium même s'il requiert pas mal de soins. Mais que ne ferait-on pas pour un animal aussi extraordinaire !
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